La charte d’Echos d’Afrique

Nos constats

  • Le développement, synonyme d’occidentalisation, est un échec
  • Le développement est pluriel et consiste en la réappropriation par les communautés de leurs ressources et de leurs droits (accès aux moyens de production, à
    l’alimentation, à la santé, etc.)
  • Les communautés locales se mobilisent au quotidien pour améliorer leurs conditions de vie et faire valoir leurs droits sans attendre l’aide au développement
  • Il existe des mouvements politiques et de mobilisation citoyenne en Afrique, qui ne trouvent pas d’Echos dans les pays dits développés
  • L’aide au développement n’est efficace et efficiente que si elle s’inscrit en complément des efforts propres des communautés locales

Nos buts

  • Soutenir des initiatives locales mises en place par des acteurs endogènes du développement en Afrique
  • Relayer en Suisse, dans d’autres pays développés et en développement les « success stories » dans une optique de partage et de capitalisation d’expériences
  • Etre l’Echo des campagnes nationales africaines ayant trait aux politiques de développement auprès des ONG, des organisations publiques et privées nationales ou
    internationales

Nos principes

  • Refus des clichés afro-pessimistes, misérabilistes et infantilisant sur l’Afrique
  • Diffusion d’une image d’une Afrique qui se mobilise, qui gagne et qui défend ses droits
  • Soutien aux initiatives locales de développement dans une perspective d’autonomisation (technique, institutionnelle et financière) en mobilisant d’abord les
    ressources endogènes.

Nos domaines d’action

  • Soutien aux objectifs du Millénaire du développement
  • Promotion de la souveraineté alimentaire
  • Promotion d’une gestion environnementale soutenable
  • Mobilisation de la diaspora africaine pour le développement de leurs communautés d’origine
  • Sensibilisation et information sur la nécessité de défendre la solidarité internationale

Nos partenaires

  • Tout groupement organisé ayant déjà mis en œuvre des activités (productives, sociales et politiques) dans le but d’améliorer les conditions de vie ou de promouvoir
    les droits fondamentaux des communautés locales
  • Toutes associations locales venant en appui aux organisations de base dans une perspective de renforcement institutionnel
  • Toute organisation visant la promotion et la défense des droits des citoyens lésés par des politiques nationales et internationales de développement

Nos moyens

  • Des ressources humaines avec des formations de base diverses (droit, économie du développement, environnement) et des expériences professionnelles variées
    (ONG développement – humanitaire, organisations internationales, secteurs public et privé)
  • Des ressources humaines et techniques s’appuyant sur la valorisation des réseaux de personnes et d’institutions auxquels sont liés les membres
  • Des ressources financières provenant des cotisations des membres, des évènements organisés, des dons, des legs, des subventions des bailleurs de fonds publics et privés

Critères d’analyse des projets soutenus

  • Le projet doit viser une amélioration des conditions de vie des bénéficiaires directs en veillant à l’équilibre écologique et à la réduction des inégalités entre hommes et femmes.
  • Le projet doit répondre à des besoins exprimés par les bénéficiaires eux-mêmes relayés par des promoteurs locaux.
  • Le projet doit favoriser la prise en charge collective et la solution communautaire des problèmes à résoudre.
  • Le projet doit promouvoir la participation des bénéficiaires à tous les niveaux de sa réalisation (conception, exécution, suivi et évaluation).
  • Le projet doit s’attaquer aux phénomènes de domination et de dépendance. Il doit contenir un processus endogène de changement pour plus de justice sociale.
  • Le projet doit viser à atteindre progressivement une autonomie technique et financière.
  • Le projet doit permettre le renforcement institutionnel des promoteurs locaux
    pour promouvoir leur rôle d’acteurs du développement dans leur milieu.
  • Le projet doit être conforme à la culture des populations concernées.
  • Le projet doit avoir recours en priorité aux ressources locales et utiliser des technologies adaptées aux réalités du pays.
  • Le projet doit s’intégrer, par un travail en réseau, dans les efforts locaux, nationaux, régionaux et internationaux de développement.

Statuts de l’association

Article 1

Conformément aux articles 60 et suivants du Code civil suisse sur les associations à but non lucratif, il est créé une association aconfessionnelle et apolitique dénommée « ECHOS D’AFRIQUE » (EDA) ayant pour buts de :

  • soutenir des initiatives locales mises en place par des acteurs endogènes du développement
    en Afrique
  • relayer en Suisse, dans d’autres pays développés et en développement les « success stories »
    dans une optique de partage et de capitalisation d’expériences
  • être l’Echo des campagnes nationales africaines ayant trait aux politiques de développement
    auprès des ONG, des organisations publiques et privées nationales ou internationales …

Lire l’entier des statuts en téléchargeant ce fichier PDF.

Membres du comité

Le comité de l’association Echos d’Afrique est composé par :

  • Bienvenu Laurent Jimaja – président
  • Anne Jaquier – vice-présidente
  • Moda Mbaye – secrétaire général
  • Mylène Peppi – trésorière

Tous les membres de l’association sont bénévoles.